L’IoT (acronyme d’Internet of Things) est un ensemble de technologies qui permettent de « donner une voie numérique aux objets ».
Grâce à des solutions innovantes, les objets et dispositifs deviennent « parlants » et peuvent ainsi générer des données et les partager entre eux.
Pour rendre des objets et dispositifs « smart », il est nécessaire d’utiliser un ensemble de capteurs capables d’enregistrer et de stocker des données, et de les communiquer entre eux, sur un réseau interconnecté. Le tout en temps réel et en éliminant les distances.
Il s’agit d'un phénomène global qui connaît une forte expansion partout dans le monde et dans les secteurs les plus divers. Les investissements en technologies IoT ont par exemple augmenté de plus de 80% en 2018.
En Italie aussi, les investissements dans le domaine de l’IoT enregistre une augmentation de 32% en matière de valeur de marché de 2016 à 2017 (Obs. Polytechnique de Milan).
Les secteurs impliqués dans cette révolution numérique sont les plus variés, du smart metering (il suffit de penser aux compteurs de gaz intelligents) jusqu’à la smart car.
Mais le secteur alimentaire est lui-aussi concerné par ce phénomène de transformation, une vague innovante qui facilite les processus et permet une traçabilité ponctuelle et complète.
L’IoT est une technologie aux multiples champs d’application dans différents secteurs qui offrent des avantages à toutes les catégories : entreprises, consommateurs, organismes.
Dans le secteur industriel, l’utilisation de la technologie IoT est particulièrement concentrée dans le domaine du développement de produits (dans le secteur de la production) et dans la logistique.
Une application particulièrement intéressante est par exemple représentée par la gestion préventive de la maintenance des installations.
Le secteur alimentaire est lui-aussi concerné par cette vague de numérisation avec l’application de solutions smart aux exigences les plus diverses.
Il suffit de penser aux machines à café connectées en temps réel et capables de fournir et de recevoir. Une solution qui permet d'optimiser les opérations de maintenance et d’obtenir un avantage compétitif par rapport aux autres fabricants de machines à café.
Dans le secteur alimentaire, la technologie assume un rôle de plus en plus central, qui permet de mettre en place des solutions innovantes et d’optimiser les processus.
L’introduction des technologies IoT dans le secteur alimentaire, de même que les systèmes d'intelligence artificielle, a ouvert la voie à ce qui est aujourd’hui défini FoodTech, un phénomène de plus en plus grandissant qui voit les technologies les plus modernes appliquées à l’industrie alimentaire.
L'intégration des technologies dans le cadre de la FoodTech permet de développer de nouveaux atouts dont :
De nouvelles solutions qui concernent par exemple la production de protéines alternatives et la conception d’instruments smart pour surveiller la qualité et la traçabilité des produits.
FoodTech signifie donc utiliser des technologies numériques innovantes appliquées à la production, à la conservation, à la fabrication, au conditionnement, au contrôle et à la distribution des aliments.
D’après les données de DigitalFoodLabs, les investissements en Europe sont en nette augmentation, en passant de 900 millions en 2018 à 2,4 milliards d’euros en 2019.
Les entrepreneurs de la technologie alimentaire sont en train de donner vie à de nouvelles spécialités, comme les fermes verticales, les substituts de la viande et la réduction du gaspillage alimentaire. Mais aussi à des solutions intelligentes comme, par exemple, celles qui vous avertissent lorsque des aliments de votre réfrigérateur doivent être consommés, avec des recettes proposées pour les cuisiner avant qu’ils ne périment.
Le marché italien affiche lui-aussi une bonne moyenne d'investissements dans le domaine de la FoodTech ; d’après un rapport de DigitalFoodLabs, Milan se confirme comme la ville la plus active dans le secteur en enregistrant 65% des investissements du pays.
Selon la norme ISO 8402, la traçabilité est « est l’aptitude à retrouver l’historique, la localisation ou l’utilisation d’un produit au moyen d’une identification enregistrée », définition qui a ensuite été reprise par la norme EN ISO 9000.
La « traçabilité de la chaîne alimentaire » est donc « la capacité de reconstruire l’historique et de suivre l’utilisation d'un produit à travers des identifications documentées concernant les flux matériels et les opérateurs de la filière ».
Plus précisément, les flux matériels sont « les matières premières, les additifs, les produits semi-élaborés et les matériaux d’emballage qui entrent dans le processus de production à n’importe quel endroit de la chaîne ».
Dans ce scénario spécifique, les tags RFID sont de plus en plus répandus dans le secteur alimentaire, et offre une contribution réelle à la traçabilité de la filière.
La technologie RFID garantit en effet la sécurité de provenance des aliments, en certifie les contrôles et simplifie la gestion des stocks.
S’agissant de matières premières alimentaires, les tags RFID destinés à ce secteur doivent cependant posséder des caractéristiques précises, soit être certifiés ISEGA. Cette certification protège la santé du consommateur, en attestant que le tag peut être en contact direct ou indirect avec les aliments.
Les tags RFID utilisés pour le secteur alimentaire devront par ailleurs et évidemment être résistants aux écarts de températures, et supporter des températures allant de -30°C à 140°C.
La technologie RFID (évolution naturelle des codes-barres) permet d’augmenter la qualité intrinsèque des produits, la sécurité de la qualité et l’efficacité des processus commerciaux.
Les principaux avantages de l’utilisation de la technologie RFID dans le secteur alimentaire sont plus précisément:
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